Luxembourg, le 24 janvier 2022
Madame la Bourgmestre,
« L’industrie textile est une des plus nuisibles pour l’environnement: émission excessive de CO2, pollutions des eaux et sols, usage intensif d’engrais et d’insecticides, la monoculture et l’emploi d’OGM… Le travail des enfants et le travail forcé sont également une des caractéristiques de cette industrie… (https://rethink.lu/) ».
Selon une étude récente (Exposition au Musée du Déchet, réalisé par le ministère de la Protection des consommateurs et Caritas Luxembourg), chaque citoyen.ne jette 12,26 kg de textile par année et les méthodes de récupération sont minimes.
Pour faire face à ces nombreuses conséquences sociales et environnementales néfastes de l’industrie textile, dans tout le cycle de vie des vêtements, il est important de recourir à des vêtements labélisés, produits avec des matières premières originaires d’une agriculture biologique et issus du commerce équitable, mais il est aussi important de revaloriser les matières premières au lieu de les jeter.
Je souhaite, en application de l’article 9 du règlement d’ordre intérieur du Conseil communal, soumettre les questions suivantes au Collège échevinal :
- Quels services de la Ville de Luxembourg reçoivent des vêtements de travail? Combiens d’employé.e.s sont concernés?
- Dans quelle fréquence ces vêtements sont-ils remplacés ? Que deviennent ces vêtements après leur usage ?
- Est-ce que la Ville de Luxembourg achète des vêtements de travail issus du commerce équitable et originaires d’une agriculture biologique ? Si oui, quels labels ? Si non, est-ce que le collège échevinal compte dans le futur acquérir exclusivement des vêtements produits avec des matières premières originaires d’une agriculture biologique et issus du commerce équitable, voir utiliser des matières recyclés ou qui ont fait l’objet d’une revalorisation (upcycling)?
Je vous prie d’agréer, Madame la Bourgmestre, l’expression de mes salutations distinguées.
François BENOY
Conseiller communal déi gréng Stad